Cars 2 : la critique

Publié le par stormy

 

25 ans déjà que la petite lampe de bureau éclaire le monde de l’animation, faisant rêver petits et grands avec des jouets, des monstres, des poissons, des robots… et des voitures.

En effet, depuis ses débuts, la maison Pixar n’a pratiquement pas cessé de monter les échelons, reléguant vite les vétérans de chez Disney à la seconde place et narguant presque toujours les rivaux de Dreamworks en les distançant d’une confortable longueur d’avance.

Ces dernières années, ce qui était vite devenu une tradition, à savoir la suprématie annuelle de la maison Pixar au moment du bilan, s’est même transformée en règle d’or. Une règle que l’exception Cars 2 est désormais venue confirmer.

 

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En effet, après avoir été transporté par Wall-E en 2008, enchanté par Là-haut en 2009 et subjugué par Toy Story 3 en 2010, on était en droit de se demander combien de temps la magie pourrait encore se prolonger.

Les premiers trailers du Pixar 2011 laissaient déjà présager une prochaine redescente sur Terre, et c’est avec le maigre espoir d’être séduit une fois de plus, que j’ai pris place dans la salle de cinéma.

Les amis, on ne peut pas être au top 24h/24 ! Les bolides de Cars 2 ont beau foncer à toute vitesse, l’intrigue, quant à elle, s’essouffle bien rapidement en se lestant de nombreuses scènes inutiles, de gags simplistes et surtout d’un personnage que l’on ne peut plus voir en peinture à la fin du film : Martin la dépanneuse…  Le tout est complété par un message écolo tout en lourdeur (le contre-exemple de Wall-E, en fait) qui finit par agacer. Des voitures qui exhortent à moins consommer d’essence, il fallait le faire…

 

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Malgré une technique d’animation à couper le souffle et une scène d’introduction très réussie (il faut bien l’avouer), Cars 2 manque cruellement du carburant qui a propulsé tous ses grands frères au rang de joyaux du cinéma : l’émotion.

Mais si cette précieuse substance semble ici avoir été troquée contre une série d’explosions et de courses bien mises en scène pour maximiser la vente de produits dérivés, Cars 2 tient plus de l’erreur de parcours que du ratage total. Lorsqu’on est habitué au caviar première classe depuis toujours, on a vite fait de rejeter tout ce qui passe après même si, en définitive, ce n’est pas si mauvais.

Ne tenons donc pas rigueur à ces gentilles voitures, qui amuseront les enfants et feront sourire les parents. Prenons le film au premier degré, sans nous attendre à quoi que ce soit, et gageons que le 1er août 2012, nous aurons à nouveau du caviar dans notre assiette…

 

 

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Publié dans Critiques

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