Cannes - chapitre 3 : Régime cinéma

Publié le par stormy

 

Jeudi matin, tôt

Et c’est parti pour le grand schelem des projections dans les salles obscures. Il est 8h, nous sommes déjà en place dans nos sièges, les yeux grands ouverts (pour l’instant c’est facile), les avant-bras bien calés sur les accoudoirs, et l’air concentré. On est prêts à manger du film, on en veut ! Ca tombe bien d’ailleurs, parce qu’on est précisément là pour ça, et que 32 séances en 12 jours, ça nécessite un certain appétit cinématographique.

L’obscurité se fait, et l’envoutante musique du Carnaval des animaux vient accompagner la traditionnelle mention « Festival de Cannes ».

 

 

 

 

 « We need to talk about Kevin », horriblement bien traité, trouble, perturbe, et annonce la couleur de cette sélection cannoise. Le niveau est élevé, mais à peine le temps d’en parler, qu’on est déjà devant le film suivant : « Sleeping Beauty », perturbant lui aussi, mais pas pour les mêmes raisons, et pas pour de bonnes raisons d’ailleurs. Pas la peine de s’étendre, me semble-t-il : à film inutile, commentaire inutile.

 

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Vient ensuite le premier film de la sélection « Un certain regard » : la salle DeBussy, beaucoup plus petite que le Grand Théâtre Lumière, mais immense quand même, nous permet d’avoir accès à nos avantages de jurés. Après être passés devant une file d’attente de plusieurs dizaines de mètres (ce qui procure un certain plaisir, il faut bien l’avouer), nous nous asseyons donc au milieu de notre « rang réservé », juste devant Emir Kusturica, Elodie Bouchez et leurs potes (du Jury officiel). Ce badge rose, je l’aime de plus en plus ! A la question : « Excusez-moi monsieur, où est-ce que vous allez ? », on l’arbore fièrement en prononçant la formule magique : « Je suis avec le Jury Jeunes. » Et la réponse est généralement : « Oh, pardon, allez-y ! » Un pur bonheur J

La nuit tombe, et nous sommes encore au cinéma ! Après trois films, nous avons décidé de nous rajouter une dernière séance, histoire de ne pas louper le « Restless » de Gus Van Sant, absent de notre programme. Heureuse initiative, d’ailleurs : cette romance qui aborde le thème de la mort de façon intelligente et esthétique, est une belle surprise. Nous aurons d’ailleurs l’occasion de féliciter de vive voix Henri Hopper, comédien principal du film et fils de Dennis Hopper, en le croisettant (c’est-à-dire en le croisant sur la Croisette) plus tard dans la soirée.

 

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La journée se termine à la soirée privée du Marché du Film : open bar, petits plats fournis par les cuisines du Majestic, cocktail sur la plage… On a galéré avant (pour rentrer) et après (pour se lever), mais ça valait le coup. Après une tournée des grand hôtels, nous regagnons nos appartements pour un repos bien mérité (mais de courte durée)…

 

 

 

Publié dans Cannes

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